La CDF souligne la nécessité de renforcer la sécurité sociale des commerçants indépendants, dont le statut spécifique les expose à une couverture insuffisante face aux aléas de leur activité. Une mutuelle santé adaptée, un droit au chômage et une retraite décente sont essentiels pour protéger les commerçants et assurer la pérennité de leurs entreprises, souvent soumises à une forte précarité économique.
La réduction des exonérations de charges et des aides à l’apprentissage, prévue par le PLF 2025, représente une menace directe pour la viabilité des TPE. Ces mesures alourdiraient considérablement les charges des petites entreprises, dont de nombreux dirigeants peinent déjà à se rémunérer au-delà du SMIC tout en travaillant de longues heures. La CDF appelle à préserver ces dispositifs essentiels pour soutenir les commerçants et encourager l’apprentissage, indispensable à la formation des jeunes et à l’avenir des métiers.
Pour mémoire, 51 % des patrons de TPE se paient déjà moins que le SMIC une fois les salaires de leurs salariés et les charges de leurs entreprises réglés, pour un nombre d’heures travaillées dépassant les 50h par semaine.